Le contrat de coaching est une entente entre un coach et un tiers ou une équipe désirant améliorer ses capacités dans un domaine spécifique. Ainsi, le rôle du coach est d’épauler l’accompagné pour atteindre les objectifs qu’il s’est fixés et les rendre opérationnels. On peut donc assimiler le contrat de coaching a un véritable pacte entre le coach et le coaché.
La rencontre entre coach et coaché
D’abord, il est indispensable de trouver un coach fiable, c’est-à-dire un coach qui a reçu une formation certifiée par une organisation professionnelle de coaching. Une fois que vous avez trouvé votre coach accrédité, la prochaine étape est de fixer un rendez-vous pour la séance exploratoire. Cette première séance permet au coach de se mettre dans votre contexte. Ensuite, un entretien tripartite doit être organisé et où il y aura, en plus de vous et du coach, votre boss. Durant cette réunion, vous vous mettrez d’accord sur les objectifs de ce coaching. Vous vous projetterez sur les progrès que chacun espère trouver à la fin du processus. Quand le contrat de coaching arrivera à sa dernière séance, vous verrez ensemble les résultats réellement accomplis et, s’il le faut, le coaching peut se poursuivre.
Contrat de coaching : les limites de chaque partie
Toute entente fixe des limites et suit certaines règles. Le contrat de coaching ne déroge pas à ce principe. L’une des premières règles en coaching est le respect. Tout ce qui se déroule durant le coaching reste confidentiel. Le coach doit savoir les limites du métier notamment la différence entre la formation, la thérapie ou le conseil. Le coach s’engage aussi à laisser de l’espace pour que le coaché puisse se développer et choisir les changements qu’il souhaite opérer. Le coaché peut aussi laisser paraître des émotions que le coach doit prendre en compte. Le coach doit aussi définir des objectifs réels et mesurables comme la direction, la causalité, la finalité, la signification et l’intentionnalité du coaching. Toutefois, il faut rester vigilant face aux clauses juridiques, alimenter continuellement le bilan et surtout être flexible. En effet, le coaching est un moyen et non une fin en soi.
Contrat de coaching : pour plus d’efficacité
Le contrat de coaching dispose d’un aspect relationnel explicite et implicite qu’il faut impérativement prendre en compte. Entre le coach et le coaché, la transparence est de mise en toutes circonstances. Via un libre arbitre issu du leader accompagné, le consentement mutuel des deux parties doit être vérifié. Le contrat de coaching applique également la juste rétribution en matière d’expérience de l’accompagnateur ; de la valeur du leader et de son positionnement, la notoriété et le prix du marché. Le coach emploie des outils fiables et concrets reflétant la pédagogie et le processus « maïeutique ». Enfin, la déontologie est cruciale. Un contrat de coaching pertinent et efficace demeure celui où les informations sont formalisées et consignées avec rigueur. Aussi, la confiance et le degré d’ouverture relationnelle entre coach et accompagné garantissent cette performance.